Avec près de 70 000 kWh (138 kWh par kWc installé) injectés sur le réseau, le mois d’août apparaît comme un mois solaire, mais sans plus.
En cause, la présence de nuages y compris par grand beau temps, où des nuages d’altitude, notamment en milieu de journée, ont amoindri les rendements.
Autre facteur réducteur, les très fortes chaleurs. Il faut savoir en effet que les rendements chutent avec la hausse des températures. Le rendement théorique d’un panneau est donné pour une température standard de 25° C. Pour chaque panneau, les fabricants déterminent la chute de rendement observée par degré supplémentaire. Au dessus de 25°C, cette chute varie selon les panneaux de 0.3 à 0.6% de rendement par degré supplémentaire. Or par très forte chaleur, la température au niveau des panneaux peut facilement monter à 60° en l’absence de vent… ce qui se traduit par une baisse de rendement qui peut atteindre de 10 à près de 20% suivant les panneaux…
Ainsi, malgré l’abondance apparente de soleil, les productions restent moyennes et confirment, une fois de plus, que 2023 ne sera pas un grand cru de production photovoltaïque.